Une approche un peu particulière. Particulière pour plusieurs raisons.

 

Déjà de par les sujets; habituellement, les approches se font sur des chevreuils "de plaine"; qui vivent ou dans les champs en plein milieu de la plaine, ou dans des petits bois de quelques hectares, voire moins.  Ici l'approche s'est faite en bordure d'une grande forêt domaniale, et les chevreuils y sont repartis dés qu'ils ont eu peur.

 

Particulière aussi car je n'ai pas eu à ramper sur des centaines de mètres. 40-50 tout au plus, facile donc, en ayant profité de la forêt.

 

Particulière aussi parce que bizarrement, elle s'est déroulée le même week-end que l'approche la plus difficile et aussi la plus frustrante que j'avais faite : ramper 200 m; ça j'ai l'habitude. Par le dégel, j'avais 2-3-4 kg de terre à chaque coude, qui à la fin m’empêchaient d'avancer; je n'arrivais plus à lever les coudes. Et j'avais des chevreuils à quelques dizaines de m, mais quasi impossible à shooter ; j'avais un petit dénivelé ridicule créé par une roi de charrue qui ne me laissait voir que leur partie supérieure. Je tentais désespérément d'arriver à ladite roi, mais quand j'y suis arrivé, ils partaient... me laissant juste l'occasion de faire quelques photos lointaines. Ça m'avait vacciné. Et tel un lendemain de cuite, je m'étais juré qu'on ne m'y reprendrait pas de si tôt. Mais dès le lendemain, une harde en bordure de forêt, c'était trop tentant...

 

Me voilà donc reparti, sous la pluie, et rapidement, je me suis retrouvé à bonne distance. Mais conséquence de la veille, je n'ai pas cherché à les approcher beaucoup et me suis contenté de rester à distance, me contentant de photos "lointaines". Mais un petit brocard est venu me trouver, pour quelques images un peu plus serrées.

 

Les images :

 

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