Une approche au plus prés


Comme d’habitude, je repère un groupe de la voiture, sur mon spot préféré sur la commune voisine. Ils sont à milieu de pente, le vent est bon, pas de souci, je n’ai pas trop à ramper ; 100-150 m quand même…mais je préfère, ça leur laisse le temps de s’habituer un peu à moi.

Je commence un peu à ramper, et première photos de loin :



Le vent vient de la gauche, devant moi; je ne suis pas juste sous le vent, mais ça va.

Dans ce groupe de 7, il y a un beau brocard , encore un peu loin. Par contre mauvaise nouvelle, il y a un 8 ème chevreuil, dans le fond, plus prés de moi, sur la droite de l'image. Le 8 ème est aussi un brocard, mais moins beau que le premier. Je suis tenté d’aller vers les 7 directement et le beau brocard, mais si je le fais, l’autre va me sentir, et se sauver, risquant d’entrainer tout le monde. D’autant plus que ce 8ème m’a l’air très méfiant (la suite prouvera que je me plante complètent sur ce point !) ; il ne bouge pas d’un millimètre et ne cesse de me regarder. Je commence à le shooter, mais il est encore loin, et comme j’ai en tout 503 photos de lui…Pour le bien, il faudrait que je le contourne par la droite pour me mettre sous le vent , mais ça va rallonger la distance à ramper. Et en le contournant, il va me voir de coté, donc je vais plus ressembler à un être humain couché, que quand j’avance droit sur eux. J’attends un peu. Je rampe un peu dans sa direction. J’attends à nouveau. Et coup de chance, les 7 se rapprochent, et ne sont plus trop loin du 8ème. Du coup, c’est décidé, je contourne le solitaire. 

J’arrive presque dans le fond, et je les ai tous dans l’alignement :



Je descends encore un peu pour être bien sous le vent, aussi avoir moins le soleil de face, et j’approche le solitaire. J’arrive à bonne distance :



Mais il se lève : 



et part tranquillement, non sans s’arrêter pour la toilette :



IL fait encore quelques mètres, et se recouche :



Je continue d'approcher, me rapprochant aussi des autres :



ça démarre mal, il y en a 6 qui se lèvent :



Je crains que tout le monde ne se sauve. La septième elle n'a pas l'air trop trop sur le départ ! gros dodo :



Je continue d’approcher les deux solitaires, et j’en arrive à très bonne distance :



Trop prés ???? ils se lèvent tout ce qu’il y a de plus tranquillement. Mademoiselle prend le temps de faire un brin de toilette et de s'étirer : 



Monsieur lui, préfère de gratter :



Et se secouer un peu :



Il va partir on ne peut plus tranquillement ; prouvant au passage qu’un représentant de la gente masculine peut faire trois choses en même temps : partir + manger + faire un petit caca ! :lol: 



Il s’arrête pour faire un brin de toilette :



Et 7 mn après s’être levé, les deux sont recouchés :



J’ai comme le sentiment qu’ils commencent à s’habituer à moi et que je ne fais pas partie de leurs soucis majeurs…



Quelque chose l’intrigue, mais même pas moi :



Il préfère me tirer la langue : 



Et la toilette toujours :



Après tant d’efforts, une sieste bien méritée ; j'en profite pour me rapprocher :




Il tient à peine dans la cadre en étant couché, c’est que je suis suffisamment prés !!!!! 8) 8)


On reprend un peu de toilette :



Et je fais encore quelques 2-3 m ; mais c’est toujours pas moi qui l’inquiète le plus :



Trop prés, même couché, il ne tient plus dans le cadre ! 8) 8) 8) ça le fait rire :



Obligé donc de tenter un portrait « à la Française » ; là tout de même, je suis repéré, enfin non, ça repéré, je le suis depuis longtemps, mais ça commence à lui sembler inquiétant :



Je refais quand même encore quelques mètres, en essayant de bouger le moins possible, en baissant la tête, et en me disant qu’il va être levé quand je vais la redresser. Et bien non :



Je suis trés prés, mais je continue encore. Je suis tellement prés, que je m’attends à ce qu’il soit à minima debout quand je vais avoir refait quelques m. D’autant plus qu’il commençait à me regarder avec attention. Et bien non, quand je relève la tête, non seulement il n’est pas levé/parti, mais en plus, il est encore en pleine toilette, me donnant la chance de prendre ça :



Il mange aussi un peu :



Bon, il ne reste tout de même pas non plus des années aussi prés. Moins d’une minute. A quelle distance j’étais de lui ? en fait je ne sais pas. J’ai pourtant fait un repère avec des cailloux, que j’ai ensuite retrouvé, mais je ne suis jamais parvenu à voir sa couchette. J’ai pas passé des heures non plus à chercher, j’étais un peu beaucoup à la bourre pour le repas du Lundi de Pâques en famille ! :roll: :roll:


Ensuite il se lève


Elle aussi :



Et ils continuent à vivre leur vie tranquille: 



Ils s’éloignent un tout petit peu et reprennent contact avec le restant du groupe qui était resté à proximité :



Cette photo est très intéressante. Non pas parce qu’elle est loupée ! :lol: Bien qu’ayant fermé un max le diaphragme, le premier brocard n’est pas net, profondeur de champ trop faible. Mais parce qu’on a l’occasion d’y voir les deux brocards tranquilles. Pas certain que ça dure...


Je vais approcher à nouveau toujours le même brocard, en faisant encore et encore plein de photos top. Quelques exemples :



Ils vont finir par se sauver tous à 50-60 m. A ce moment là, je suis évidemment ravi de mon approche. J’ai aussi mal aux yeux comme jamais !  Un peu mal aux cervicales aussi ; ça fait deux heures et demi que je suis à plat ventre avec la tête relevée, mais ça j’ai l’habitude. Il est déjà 13h30, il faut que je rentre. Je reste donc un peu couché, reposer un peu mon cou, et en espérant que quand je vais relever la tête, ils soient entrain de s’éloigner. Et si ils ne sont pas partis, va falloir que je rampe un bon 150 m pour partir ; ça m’amuse moins. Car c’est décidé, je ne les approche plus, je n’ai plus le temps.


J’attends donc quelques minutes, et je relève la tête. J’ai la surprise de voir une scène un peu inhabituelle pour la saison. Je me jette sur l’APN pour prendre ça :

 


 

Au bout de 5 mn, le « gros » qui était toujours resté dans la bande va finir par partir, et tout le groupe aussi :

 


Celui que j’appellerai ensuite le « Solitaire » va rester encore un peu, 9  mn sans bouger, si ce n'est la tête:




Et puis, il va finir par partir. Je retourne alors à la voiture. J’arrive à la voiture, et qu’est ce que je vois à 100m, mon solitaire couché ! je le prends en photo, l’APN posé sur la caisse.
Je suis à la bourre, mais je ne peux m’empêcher de faire une approche express , pas pour rien :




Fin pour ce jour. Par contre, si vous appréciez ce spécimen, vous pouvez le retrouver ici.

Écrire commentaire

Commentaires: 0